Venez assister à notre conférence théologique annuelle
Le 15 mars 2025 nous organisons une conférence à la faculté. À l’occasion du 1700ème anniversaire du Concile de Nicée nous avons décidé de consacrer cette journée à cet évènement. Yannick Imbert, professeur d’apologétique, nous propose un aperçu du sujet qu’il va traiter lors de cette conférence : deux objections au concile de Nicée.
1 700 ans de confession chrétienne initiée par le concile de Nicée (325) qui se développera dans le concile de Constantinople (381) et enfin dans celui de Chalcédoine (451). Ces 1 700 ans de confession chrétienne sont aussi 1 700 ans de débats, souvent vigoureux, au sein de la tradition chrétienne. Ce sont enfin 1 700 ans de critiques adressées à l’encontre du concile et de toute l’histoire chrétienne qui en a émergé.
Des critiques aux implications théologiques importantes
Parmi toutes les critiques du concile de Nicée, deux retiennent l’attention. La première critique, c’est que le concile n’est que l’expression d’un volonté politique, celle de Constantin. Ce dernier aurait manipulé les évêques rassemblés afin de contrôler l’Église chrétienne. La deuxième critique résulte directement de la première. Si Constantin est l’artisan de tout le concile de Nicée, nous devons aussi conclure que la théologie de Nicée n’est, sous une forme ou une autre, rien d’autre qu’une théologie impériale, dont la vérité n’est en fin de compte qu’accessoire. Implication radicale : la divinité de Christ est la création du concile de Nicée, et donc de Constantin.
De telles critiques sont assez communes et peu originales. Il faut cependant en mesurer toute l’importance puisqu’elles sont utilisées et recyclées par les Témoins de Jéhovah, les apologètes musulmans, et certaines théologies qui contestent les affirmations nicéennes. Nous devons prendre au sérieux ces critiques, non pas parce que ces dernières ne trouvent pas de réponses, mais parce que ces critiques trouvent un écho au sein de milieux très différents.
Un déni manifeste de la réalité historique
Dans cette conférence nous proposerons quelques réflexions pour répondre à ces deux critiques. Tout d’abord, nous adopterons un regard historique sur le concile de Nicée, soulignant son ancrage dans un contexte précis. Du rôle de Constantin, à celui des évêques en présence, du choix de la ville, aux décisions théologiques et politiques qui ont résulté de Nicée, l’histoire entourant Nicée est un facteur essentiel de notre apologie du concile. Nous rappellerons aussi le lien profond qui unit la théologie de Nicée à toute l’histoire chrétienne inaugurée par la résurrection et ascension de Christ.
À travers cela, nous montrerons que ces critiques, que nous retrouvons par exemple chez un Michel Onfray, vivent dans un déni manifeste (volontaire ou inconscient) de la réalité historique. Ce faisant, ces critiques demandent de nous plus de foi que celle qui dirige vers le Christ ressuscité. Nous soulignerons aussi que ces critiques ne sont correctes qu’à la condition que les premiers théologiens chrétiens n’aient été que des manipulateurs avides de pouvoir ou des doux naïfs manipulés par le machiavélique Constantin.
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Pour vous inscrire à la conférence théologique du 15 mars, cliquez sur le lien ci-dessous !
Sur place : 20 € (repas froid du midi inclus)
Par zoom : 5 €
Retrouvez notre article présentant la conférence à venir ici !
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